mardi 30 juin 2020

Tour de Bretagne et Chaussey.

Tour de Bretagne, et escale par les Iles Chausey. Juin 2020.  


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                  Pour cette croisière de deux semaines, il était prévu de traverser le Golfe de Gascogne et de naviguer une grosse semaine dans les régions Espagnoles du Cantabrie et du pays Basque. 
           L'interdiction de pénétrer sur le territoire Espagnol, nous oblige à changer nos plans. On se penche donc sur la possibilité d'aller en Irlande du sud ou au royaume Uni. Ces possibilités nous sont également fermés sous peine de quatorzaine.
                Reste donc les côtes Françaises. Pas de regret, il y a largement de quoi se faire plaisir sur notre territoire.
               Salvator, co-skippeur a une préférence pour la Manche, pourquoi pas pousser jusqu'en baie de Somme. Je suis de cette avis, il y a beaucoup de chose à faire sur les côtes Bretonnes. Autour de la Bretagne, nous ne connaissons pas toutes les escales possible à effectuer, particulièrement en Manche. Didier et Jonathan sont OK. Décision est prise cette année ce sera la Manche, un tour de Bretagne.   

En rouge, notre navigation dans le sens sud vers le nord, du tour de Bretagne et passage par Chausey. Juin 2020. 

              Notre croisière démarre sur les chapeaux de roue. On se retrouve avec 36 nœuds en rafale et 30 nœuds établis à la sortie de la baie de Quiberon au passage de la Teignouse le vent est de sud Ouest et rend impossible notre route vers Sauzon à Belle Île, notre rampe de lancement vers l'archipel de Glénan le lendemain.
             En conséquence, on se rabat tranquillement vent au portant, sur le port bien abrité St Gildas au nord de l'île de Houat. On retrouvera le voilier l'Arcouest un Atalia, skipper par Herman un ami accompagné de David un équipier de Seizh également. Le milieu de la voile est petit.     

Baie de Quiberon, après midi de départ du tour de Bretagne et passage par Chausey. Juin 2020. 

Baie de Quiberon, après midi de départ du tour de Bretagne et passage par Chausey. Juin 2020. 

Baie de Quiberon, après midi de départ du tour de Bretagne et passage par Chausey. Juin 2020. 

Baie de Quiberon, après midi de départ du tour de Bretagne et passage par Chausey. Juin 2020. 

 Port de Houat, baie de Quiberon, Juin 2020. 

1er étape du tour de Bretagne entre l'île de Houat et l'archipel de Glenan, juin 2020. Distance de 62 milles.

                      Trois bords ce matin de bonne heure, et voilà le passage du Béniguet à la pointe ouest de l'île de Houat qui est derrière nous. Un long bord nous emmène ensuite vers l'île verte, à la pointe de Trévignon. Les conditions sont clémentes aujourd'hui, Poséidon dieux de la mer nous laisse progresser. On apprécie son geste après l'après midi musclée de la journée d' hier après midi. Enfin, arrivée au milieu de la baie de Concarneau, un dernier bord nous porte vers l'archipel de Glénan. Escale à l'île St Nicolas.

Phare des Birvideaux entre la pointe de Quiberon et l'île de groix, juin 2020.  

 Route vers l'archipel de Glénan, juin 2020 

Etape  entre île St Nicolas archipel de Glénan à Camaret, juin 2020. 79 Milles.

                  Cette étape, la troisième du périple démarre avec l'observation de la météo. Au menu, du vent de sud ouest 20 nœuds, parfaitement mal placer pour allée passer la pointe de Penmarc'h. On tire des bords dans une mer formé, usante, on finit par passer la Pointe de Penmarc'h seulement en début d'après midi. La baie d'Audierne est traversée rapidement sur un seul bord mais voilà que le vent tombe au passage du Raz de Sein, la pluie fait son apparition... Il y a des jours comme cela, on peut se demander pourquoi faire de la voile. En début de nuit, le port de Camaret pointe ses lumières nocturnes après trois heures de moteur sous la pluie de juin. Il y a des jours comme cela.    

Pointe de Penmarc'h, juin 2020.

Passage du Raz de Sein, juin 2020.

Pointe du Toulinguet, juin 2020.

Arrivé de nuit au port de Camaret, juin 2020.

Etape entre Camaret, et l'Aber Benoit, juin 2020. 35 Milles.

          Aujourd'hui l'étape se passe sur la mer d'Iroise, ensuite c'est notre arrivée en Manche, destination l'Aber Benoit. Cette destination est une première pour tout l'équipage. 
              On commence la journée par la capture d'un maquereau suicidaire au vue de l'état des hameçons de notre traîne. Il a mordu au seule hameçon encore "presque" en bonne état. Paix à son âme, après tout on lui a peut-être rendu service... 

Camaret, juin 2020.

Départ de Camaret, juin 2020.

Départ de Camaret, juin 2020.

Départ de Camaret, juin 2020.

Pointe St Mathieu, juin 2020.

Phare du Four arrivé en Manche, juin 2020.

Route vers l'Aber Benoit, juin 2020. 

Chenal de l'Aber Benoit, juin 2020.

Chenal de l'Aber Benoit, juin 2020.

l'Aber Benoit, juin 2020.

l'Aber Benoit, juin 2020.

l'Aber Benoit, juin 2020.

l'Aber Benoit, juin 2020.

Soirée sur l'Aber Benoit, juin 2020.

Etape entre l'Aber Benoit et St Yves rivière de Penzé (Baie de Morlaix). juin 2020. 40 Milles.

                    On recherche des destinations nouvelles pour tout l'équipage. Cela donne un piment à la croisière l'attrait d'un nouveau port, d'une agréable surprise. On finit par trouver une petite rivière au fond de la baie de Morlaix. La rivière de la Penzé. On se perd un peu dans le balisage une fois le chenal entre Roscoff et l'île de Batz passé. Content dans ces parages compliqués et inconnus d'avoir nos traceurs de position en action pour nous identifier toutes les balises en place. St Yves lieu de l'escale, est un havre de paix. 

                Nous sommes en juin pourtant le temps reste gris, pluie toute l'après midi. Un bon point toutefois pour notre beau Gennaker bleue qui se rince tout naturellement à l'eau douce, cela lui change de l'eau de mer quand on l'affale trop souvent difficilement. 

Entre l'Aber Benoit et St Yves rivière de Penzé (Baie de Morlaix). juin 2020. 

Passage au large du Phare de l'île Vierge, juin 2020. 

Entre l'Aber Benoit et St Yves rivière de Penzé (Baie de Morlaix). juin 2020. 

Entre l'Aber Benoit et St Yves rivière de Penzé (Baie de Morlaix). juin 2020. 

Entre l'Aber Benoit et St Yves rivière de Penzé (Baie de Morlaix). juin 2020. 

Entrée du chenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

Phare de l'île de Batzchenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

l'île de Batzchenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

chenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

Roscoff, chenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

Roscoff, chenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

Roscoff, chenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

Roscoff, chenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

Roscoff, chenal entre l'île de Batz et Roscoff. Juin 2020 

Baie de Morlaix, remonté de la rivière de penzé, juin 2020.

Ville de Carantec, remonté de la rivière de penzé, juin 2020.

St Yves, Rivière de penzé, juin 2020.

St Yves, Rivière de penzé, juin 2020.

Demi étape , entre St Yves, Rivière de la Penzé et l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020. 27 Milles.

                 Cette nouvelle journée de navigation se décompose en deux parties. Une demi étape entre St Yves, rivière de la Penzé et l'île aux moines archipel des sept îles. Ensuite nous passerons la nuit au port naturel de Ploumanac'h. Pour cela, nous passerons dans un chenal des plus magnifique.              En passant devant le port de plaisance de Roscoff, nous prendrons le temps de faire de l'eau douce pour notre confort à bord. Ensuite, c'est une navigation toute douce voile en ciseaux et pilote automatique vers l'île aux Moines dans l'archipel des sept îles.

L'île mérite notre arrêt pour y faire escale, une première. 
                On y découvre les oiseaux de mer en pleine reproduction. Il y a plus de 20 000 couples de fous de Bassan visibles de fin janvier à octobre. C’est une colonie unique en France, bruyante et odorante ! C’est aussi la population la plus méridionale d’Europe. Le comptage de la colonie de fous de Bassan se fait par photos aériennes, l’unité de mesure étant le nid avec un couple reproducteur.                      L'île dans son ensemble est intéressante: fort fortifié, maison de gardien, un phare imposant une côte déchiquetée, balayée par le vent et la mer. Une belle visite, à l'écart des sentiers battus, sauvages et puissantes par son environnement, vent et courant très violent, mouillage difficile. 

Entre St Yves, Rivière de La Penzé et l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

Entre St Yves, Rivière de La Penzé et l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

Entre St Yves, Rivière de La Penzé et l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

Entre St Yves, Rivière de La Penzé et l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

Phare à l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

Phare à l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

 l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

Phare à l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

Mouillage à l'île aux moines archipel des sept îles, juin 2020.

Demi étape entre l'île aux moines archipel des sept îles et Ploumanac'h, juin 2020. 3 Milles.

Chenal de Ploumanac'h, juin 2020.

Chenal de Ploumanac'h, juin 2020.

Chenal de Ploumanac'h, juin 2020.

Chenal de Ploumanac'h, juin 2020.

Chenal de Ploumanac'h, juin 2020.

Chenal de Ploumanac'h, juin 2020.

Ploumanac'h, juin 2020.

Ploumanac'h, juin 2020.

Ploumanac'h, juin 2020.
Ploumanac'h, juin 2020.

Ploumanac'h, juin 2020.

Ploumanac'h, juin 2020.
Demi étape entre Ploumanac'h et Port Blanc, juin 2020.

                    Cette étape a pour destination la magnifique et douce île de Bréhat. Départ de Ploumanac'h avec du courant à contre, la Manche se vide à cette heure. On décide pour moins subir cette force contraire de passer entre la côte de Pérros Guirec et l'île Tom. Ainsi nous ne sommes plus dans la veine principal du courant. Nous ferons escale à Port Blanc un peu plus au nord en attendant la renverse et les courants favorables, très puissant des haut de Bréhat.   

Chenal d'entrée du mouillage de port Blanc, juin 2020.

Chenal d'entrée du mouillage de port Blanc, juin 2020.

Etape complète entre Ploumanac'h et lîle de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

Seizh au mouillage, L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

Sous la pluie passagère, île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

L'île de Bréhat, juin 2020. 30 Milles.

Etape entre l'île de Bréhat et St Malo, juin 2020.

                    Très belle escale prévue ce jour avec la citée corsaire de St Malo. Nous passerons la nuit dans le centre de St Malo au bassin Vauban. 
                 Avant cela, Un Cap mythique est à passer, celui qui sert à observer les premiers bords de la route du rhum, le cap Frehel. Si le vent est bien établi au départ de Bréhat, il va vite nous faire défaut, le moteur s'allume et fait son œuvre courant encore à contre à cette heure matinale. On en profite, pour cuire notre repas du midi des araignées de mer offertes par des plongeurs la veille à l'île de Bréhat.

          Le vent est bien établi aussitôt 13h30 à peine le temps de terminer nos araignées tranquillement. La marche du voilier prime sur la fin du déjeuner les dernières pattes finiront au frigo pour plus tard...
                 On reprend notre route efficacement. Cette navigation du jour est marqué par des vitesses surprenantes sur le fond. Didier très bon barreur détient le record de la journée avec 10 nœuds dépassés. Un bémol tout de même au vue l'état de la carène actuel du voilier le courant est réellement formidable entre le cap Fréhel et St Malo.    


Entre l'île de Bréhat et St Malo, juin 2020.
entre l'île de Bréhat et St Malo, juin 2020.


entre l'île de Bréhat et St Malo, juin 2020.

Salvator à la cuisson des araignées. Entre l'île de Bréhat et St Malo, juin 2020.

Au passage du Cap Fréhel, entre l'île de Bréhat et St Malo, juin 2020.

Chenal de St Malo, juin 2020.

Chenal de St Malo, juin 2020.

Chenal de St Malo, juin 2020.

Chenal de St Malo, juin 2020.

Entrée du port de St Malo, juin 2020.

Port de St Malo, juin 2020.



Ecluse d'accès au port Vauban, St Malo, juin 2020.

St Malo, juin 2020.

St Malo, juin 2020.

St Malo, juin 2020.
L'équipage, juin 2020.

St Malo, juin 2020.

St Malo, juin 2020.

St Malo, juin 2020.

Seizh à St Malo, juin 2020.

St Malo, juin 2020.

St Malo, juin 2020.

Etape entre St Malo et l'archipel de Chausey, juin 2020.

            Cette étape tient à cœur du capitaine, St Malo Jausey. Cette île n'a pas encore été visité par l'équipage. 
            Le temps est exécrable à la sortie du port de St Malo pluie vent instable, pas un temps à tirer des bords dans la Manche. La visibilité est difficile, on ne parle donc plus d'alignement mais où on en est sur le traceur. Merci à l'électronique et à nos satellites. Le vent est soutenu, le voilier marche fort, mais on se rend vite compte que les courants nous ralentissent. Vraiment pas simple la Manche. Finalement nous arriverons en début d'après midi. Maintenant attention tenez vous bien le soleil est là. Incroyable, je pensais qu'il n'existait plus, que je ne le reverrais plus... mai si enfin... 

            Le mouillage à Chausey est remuant car le vent est très fort dans le chenal principal. Descendre à terre et remonter au bateau après une belle ballade et une bière bien fraîche sur l'île est rock-n roll. Il ne faut pas subir une panne éventuel du Yamaha à ce moment de la route retour, face au vent et au clapot. Nos rames, n'auraient pas pu rivaliser. On ne peut pas tout avoir, le soleil et la paix d'un lieu magnifique, même après avoir fait le tour de la Bretagne à la voile pour cela... 


Entre St Malo et l'archipel de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.



Iles  de Chausey, juin 2020.

Iles  de Chausey, juin 2020.

Mouillage du soir, Iles de Chausey, juin 2020.

Seconde partie de la croisière, route retour entre les Îles Chausey et Vannes, Juin 2020.  

Etape retour entre les îles Chausey et Paimpol, juin 2020. 51 Milles.

Nous sommes désormais sur la route retour du périple. 

                Nous avons depuis peu un souci. De temps en temps on tourne la clef de démarrage du moteur et pas de démarrage de moteur. Il ne se passe rien. La panne n'est pas franche. Le moteur redémarre sans que l'on comprenne vraiment pourquoi. On fait des essais et ça marche, puis la panne revient! Ces types de panne sont les pires. Vous croyez avoir réparer et ça recommence plus tard. A force de chercher, d'analyser de tester, Salvator finit par trouver une cosse électrique trop lâche fixé sur le lanceur du démarreur. Réparation faite, le problème disparaitra définitivement par la suite.

             Cette étape au départ des îles Chausey doit nous ramener sur un mouillage au nord Ouest de l'île de Bréhat placé sur notre route de retour. Comme souvent dans ces parages, le courant fait la loi. Une bonne heure de retard et obligé de prendre à bâbord et prendre la direction de Paimpol. Nouvelle escale pour tout l'équipage. Contre temps qui finalement nous ravit tous.  

Dépannage entre les îles Chausey et Paimpol, juin 2020.

Chenal de Paimpol, juin 2020.

Ecluse de Paimpol, juin 2020.

Port Paimpol, juin 2020.

Port Paimpol, juin 2020.

Port Paimpol, juin 2020.

Port Paimpol, juin 2020.

Port Paimpol, juin 2020.

Etape retour entre Paimpol et Le port de Primel, juin 2020. 

                   Le soleil est toujours présent ce matin. Il nous manque juste un peu de vent ce matin pour faire route vers le port de Primel. Le port de Primel est une nouvelle escale pour nous tous cocher à l'aide du pilote côtier notre guide conseil pour trouver des escales et pour pouvoir parfois sortir des routes et des ports classiques d'escale. Le vent revenu à 12h00 les voiles sont mis en ciseaux confort parfait, en croisière... Arrivée à Primel de bonne heure cette après midi, je décide de prendre le temps en plongée, d'installer deux anodes de protection sur notre hélice. L'eau et les fonds sont claires, une chance.     

Entre Paimpol et Le port de Primel, juin 2020. 

Entre Paimpol et Le port de Primel, juin 2020. 

Entre Paimpol et Le port de Primel, juin 2020. 

Le port de Primel, juin 2020. 

Changement des anodes sur l'arbre d'hélice, port de Primel, juin 2020. 

Port de Primel, juin 2020. 

Etape retour entre le port de Primel et L'Aber Wrac'h, juin 2020. 37 Milles.

                  Etape retour entre le Port de Primel et l'Aber Wrac'h. Comme d'habitude depuis quelques jours le vent est absent le matin et se lève à 12h00. Le Gennaker est en place. Navigation douce mer belle. Arrivée devant l'Abert Wrac'h, nous passons par le chenal nord plutôt que le chenal principal bien plus rapide pour nous. Ce raccourci avec les cailloux et l'eau en ébullition impressionnent. La houle du large est là, on est à pleine marée basse. 
              La soirée dans l'Aber est chaude les couleurs sont belles. La balade de fin d'après midi est rempli d'histoire avec le chantier du père Jahouen en activité.
   

Route retour par le chenal entre Roscoff et l'île de Batz, juin 2020. 

Route retour par le chenal entre Roscoff et l'île de Batz, juin 2020. 

Arrivée à l'Aber Wrac'h par le chenal étroit nord, juin 2020.

Arrivée à l'Aber Wrac'h par le chenal étroit nord, juin 2020.

Arrivée à l'Aber Wrac'h par le chenal étroit nord, juin 2020.

Aber Wrac'h dans le chenal principal, juin 2020.

Chantier du père Jaouen, Aber Wrac'h , juin 2020.

Chantier du père Jaouen, Aber Wrac'h , juin 2020.

Aber Wrac'h , juin 2020.

Aber Wrac'h , juin 2020.

Aber Wrac'h , juin 2020.

Aber Wrac'h , juin 2020.

Aber Wrac'h , juin 2020.

Etape retour entre l'Aber Wrac'h et le port du Conquet, juin 2020. 28 Milles.

                Pour cette nouvelle journée de navigation, c'est pour nous un retour en mer d'Iroise. Pour cette étape au départ de l'Aber Wrac'h il faut naviguer avec le courant présent dans le chenal du Four. Ce courant nous porte durant six heures, en conséquence, les escales possibles techniquement sont à Camaret ou dans la rade de Brest. Nous souhaitons bousculer les habitudes, trouver une nouvelle destination. Sur la carte, on coche le port du Conquet. Important pour nous, ce port est très bien situé pour le départ du lendemain en destination du Raz de Sein. Problème, le port du Conquet est un port d'échouage et pas question d'échouer Seizh, quillard de 1.50 mètre. Toutefois, il reste la partie avant du port réserver aux bateaux de pêche. Cette partie du port, reste toujours à pleine eau. En observant  nos carte, on espère malgré tout, trouver suffisamment d'eau dans la partie nord de l'avant port parmi les autres plaisanciers.    

Etape retour entre l'Aber Wrac'h et le port du Conquet, juin 2020.

Etape retour entre l'Aber Wrac'h et le port du Conquet, juin 2020.

Arrivée au port du Conquet, juin 2020.

Arrivée au port du Conquet, juin 2020.

                   A notre arrivée au port du Conquet on se rend compte qu'il n'y a pas suffisamment d'eau sur les emplacement des plaisanciers, nous sommes vraiment dans un port d'échouage d'autant que le coefficient du jour est de 80. Le capitaine du port sur la jetée nous interpelle, nous demande si on veut passer la nuit. Aussitôt le capitaine nous propose une place parmi les bateaux de pêche. Il réserve une ou deux places pour les arrivants en cas de besoin. En cas de besoin, car le capitaine du port nous explique qu'il est rare de voir les plaisanciers s'arrêter. On se demande bien pourquoi. L'accueil est irréprochable. La ville du Conquet a du charme, le cadre naturel est superbe avec deux paysages résolument différents entre la marée basse à notre arrivée et la marée haute ensuite, dans la soirée.        

Port du Conquet, juin 2020.

Port du Conquet, juin 2020.

Port du Conquet, juin 2020.

Port du Conquet, juin 2020.

Seizh dans le port du Conquet, juin 2020.

Port du Conquet, juin 2020.

Etape retour entre le Port du Conquet et le port du Guilvinec, juin 2020. 47 Milles.

                     Départ à 9h00 du Conquet, avec la marée descendante et les courants qui nous portent. Temps gris, vent d'ouest assez faible mais suffisante pour finir de passer la pointe Bretagne et le Raz de Sein. 

                   Retour en Atlantique, le Raz de Sein est passé avec sa pêche miraculeuse, notre traîne fait un malheur. Le Raz de Sein passé, on est déjà désormais un peu chez nous. Fini les horaires de navigation en fonction du courant, les choses se simplifient d'un seul coup.
                    La suite pour nous est une route en directe vers la pointe de Penmarc'h. Comme à l'allée, nous avons la chance de pouvoir faire une route directe dans l'immense baie. Tirer des bords dans la baie d'Audierne ne ravit personne  c'est à vous faire regretter de faire de la voile. Arrivée à 20h00 au port de pêche du Guilvinec cela devient une habitude de fréquenter les ports de pêche. Un vrai plaisir, le gout de l'authenticité.  

Passage du Raz de Sein route retour, juin 2020.

Arrivée au port du Guilvinec, juin 2020.

Etape retour entre le Port du Guilvinec et l'île St Nicolas (archipel de Glénan), juin 2020. 17 Milles.  

               Mauvais temps ce matin, cela étais annoncé. On prend le temps de voir l'état de la houle à la sortie du port du Guilvinec. Impossible de sortir, on étalerait pas, cette houle et ce vent de face trop fort avec notre moteur. Repos forcé sous la pluie ce matin, on attend l'accalmie annoncée pour milieu d'après midi. 
          Décision prise, on part à 15h00, la houle et le vent a bien baissé comme prévu. On étale lentement face à la houle et le vent fort la sortie du port. La première Bouée de chenal verte est passée, sa mousse sur les cailloux autour de Seizh. La deuxième verte est attendu et fini par être passée à son tour, on envoie les voiles,  cette fois c'est bon le voilier se lance, il percute les vagues, d'un seul coup il devient puissant, il ne subit plus. On file vers la cardinal sud de Spineg qui nous dégage définitivement des roches nombreuses autour de nous. 
             On va désormais devoir abattre de 90° pour faire route direct vers l'archipel de Glénan. On se retrouve au portant par rapport au vent dans le même sens que la houle. Par sécurité au vue l'état de la houle et la force du vent, on affale la grand voile, cette action a pour but d'éviter un empannage non contrôlé de la baume. Cette opération d'affallage de la grand voile dans la houle n'est pas un problème, l'équipage en cette fin de croisière est bien rodé. Au portant sous génois seul, les choses sont plus douces,  l'archipel de Glénan notre abri pour passer la nuit est vite atteint. 

port du Guilvinec, juin 2020.

Dernière étape retour entre l'île St Nicolas (archipel de Glénan) et Vannes, juin 2020. 60 Milles.  

               Cette dernière journée nous ramène au port de Conleau. Belle journée de navigation avec toutefois un vent souvent faible. On conclura cette croisière par un pot commun gentiment préparé par la femme de Didier sur le quai de Conleau. Dernier moment agréable de deux superbes semaines de croisière.

          Un tour de Bretagne est difficile à effectuer. Sans doute plus difficile que de croiser comme il était prévu pour nous sur les côtes de Cantabrit en Espagne. En effet, la complexité de gestion des étapes à effectuer en fonction du courant et du vent à disposition n'est pas si simple. Bravo à l'équipage pour les 600 Milles parcouru,  souvent sous un ciel gris et des températures souvent fraîche. La pluie également à été bien présente. La question "Il est pour nous le grain?" était souvent poser à bord.  La Bretagne dans sa splendeur. 
         La Bretagne est belle. Des escales nouvelles étaient rechercher, il en a pas manquer sur les côtes de la Manche.   

St Malo, juin 2020.