dimanche 19 novembre 2017

Croisière vers Le Port de LaTurballe novembre 2017.


Croisière vers Le Port de LaTurballe novembre 2017.


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         Un départ de croisière le jeudi, en milieu de semaine, et hors période de vacances. Une programmation à la mi novembre. Un horaire de départ en toute fin d’après midi, conséquence de la marée descendante prévue seulement à partir de 18h00. Toutes les conditions sont réunis pour se retrouver seul sur son bateau.

       La magie des réseaux de communication, des contacts, les annonces passées et vous voilà obligés de refuser du monde à bord, incroyable... Quatre équipiers, tous propriétaires de bonnet chaud sont de la croisière, Salvatore, Stéphane, Alexandre et Bunarith.

Jeudi 16 novembre 2017:

 
      Le rendez vous est donné à 14h30, le départ sans vent dans le Golfe se fait à contre courant. En conséquence, le moteur devient l’élément le plus important du bord.
 
Golfe du Morbihan, île de Bouëdic, novembre 2017

Golfe du Morbihan, île de Bouëdic, novembre 2017
 
Golfe du Morbihan, novembre 2017

Golfe du Morbihan, novembre 2017

Golfe du Morbihan, novembre 2017
 

      Le soleil est présent, la fraîcheur également. Nous ne sortirons de la petite mer que vers 17h30. Les courants à contre, se font encore ressentir à port Navalo à cette heure ou la nuit commence à arriver.

      Le vent est présent une fois notre embarcation éloignée de la côte.

      Ce vent frais, est Nord Est, faible jusqu’à 20h00, puis bien établi pour faire route vers le port de la Turballe notre objectif. A partir de 18h30 il fait déjà nuit noire. Les lampes frontales prennent du service, et les feux du voiliers signalent notre position. Le jeu de repérage de feux peut démarrer. Et un , et deux et trois ... c’est la Est... puis on repère les Grands Cardinaux, le Four, la Ouest des Bayonnelles en sentinelle devant la pointe de Piriac qui est surtout notre porte d’entrée dans la baie du Croisic.
 
Navigation vers le port de La Turballe, novembre 2017 

Navigation vers le port de La Turballe, novembre 2017  


      Ensuite chose inattendue, nous avons de la visite. Un bruit suspect, puis une forme qui disparaît presque aussitôt. Vous n’êtes pas sur de vous, vous ne dites rien aux autres. Puis cela recommence et soudain vous êtes certain ce sont bien eux... Les dauphins se mettent à sauter, couper notre route, jouer à notre étrave, nous faisons du bruits, pour les encourager à continuer la route avec nous. Cela fonctionne, une demi heure se passe, fantastique dans la nuit noir.
 
Navigation vers le port de La Turballe, novembre 2017 
 
      Enfin comme toujours, en bateau, le plus délicat de jour comme de nuit c’est l’atterrissage. Il est bien connu de tous les gens de mer que le danger n’est pas en mer mais lorsque que l’on se rapproche des côtes. L’alignement des feux respectés, on y va, on pénètre dans le chenal étroit, pas si simple à repérer derrière le mole.

Navigation vers le port de La Turballe, novembre 2017 
 
 
      Il est minuit passé, il fait froid, seul les pécheurs de la Turballe sont là pour travailler, leurs projecteurs sont allumés, il y a du bruit, mais pas le moindre regard toutefois pour les plaisanciers que nous sommes.

Bateau de pêche dans le chenal du port de La Turballe, novembre 2017.

Bateaux de pêche dans le chenal du port de La Turballe, novembre 2017

 

Vendredi 17 novembre 2017:


      Il fait très beau ce matin, les vents sont Nord Est, nous quittons notre havre de paix à 9h30. La mer est belle. Nos voiles nous porterons vers la seul île de Loire Atlantique, l’île Dumet.

      Pour atteindre notre but, nous passerons par le nord de l’île entre les bateaux de pêche, les casiers et enfin entre Dumet et le parc à bouchots destiné à la culture des moules.
 

      Nous plantons notre ancre dans l’anse abritée à L’Ouest de l’île sous le soleil de novembre qui n’a rien à envier à celui du mois d’août. Déjeuner à l extérieur du bateau. Notre terrasse est douce, tranquille, notre point de vue désert des autres plaisanciers. Quelle plaisir de pouvoir mouiller au milieu de la baie et de profiter de l’endroit en exclusivité.
 
Mouillage à l'île Dumet, novembre 2017.

Mouillage à l'île Dumet, novembre 2017.

Mouillage à l'île Dumet, novembre 2017.

Mouillage à l'île Dumet, novembre 2017.
 

      Ensuite nous faisons cap au portant, voile en ciseaux, vers l’Est de l’Île de Hoedic et son phare Les Grand Cardinaux. Une fois celui ci atteint, nous faisons cap vers la cardinale sud le Chariot, puis nous pénétrons dans le passage des sœurs pour ressortir finalement sur les côtes de l’île de Houat.
 
Parcours du vendredi 17/11/17 La Turballe à port Haliguen, Comment faire compliquer quand on peut faire simple pour arriver tard dans la nuit. Novembre 2017.  

      La nuit commence à tomber. Nous récupérons le pare battage tombé à l’eau car mal accroché à notre balcon (nous n ‘avons pas fait une enquête pour trouver un responsable car il pourrait semblé que cela pourrait venir du skipper, on ne sait jamais). Nous remettons nos lampes frontales, les feux de routes du voilier et faisons route dans la nuit noire vers Port Haliguen. Le dîner est pris en mer à six nœuds, penché, dans la fraîcheur, un bol de soupe chaude dans les mains et des feux qui clignotent, parfois rouge comme celui du phare de la Teignouse, parfois blancs, irréguliers, parfois scintillants...

      Le bonheur d’être là ensemble, dans la fraîcheur avec un bateau à faire marcher, une route à surveiller à contrôler une cardinale sud, présent sur notre route, et qui se déplace parfois toute seule, si on fait pas bien attention. On discute de notre stratégie d'atterrissage... on voit notre sillage d’écume blanchie par la lune, une grosse impression de vitesse se dégage dans ces conditions... 

Samedi 18 novembre 2017:

      On souhaiterait parfois, que les prévisionnistes de la météo se trompent. Ces prévisionnistes, ont prévu « de la pétole » et ils ont raison comme d’habitude, dommage pour nous, qui aimons la glisse avec nos voiles toutes sorties et bordées à plat.

      Le Volvo Penta est à l’œuvre. Du brouillard, une mer plate... Le pilote automatique nous remplace... Il faut bien parfois le sortir du tiroir même si il veut rester au chaud... Il faut avoir la bonne maîtrise de tous ses hommes d’équipage.
 
Navigation dans la brume, novembre 2017. 

Navigation dans la brume, novembre 2017.

Navigation dans la brume, novembre 2017.
 

      Notre choix de mouillage pour le déjeuner se porte vers L’Armor Baden dans le Golfe du Morbihan.

      Nous passons, entre la côte Nord de l’île Longue et son cimetière à bateau et l’île de Gavrinis. Nous laissons prudemment à tribord le parc à huîtres de l’Île Longue.
 
Mouillage de Larmor Baden, novembre 2017. 

      Mouillage sous un beau soleil, au pied du grand hôtel de l’Armor Baden. Nous avons, l’embarras du choix pour choisir notre emplacement pour déjeuner. Les bateaux de la baie pour une grande partie, sont sur les terre- plein au repos, et leur quille bien au sec. Au mouillage, on prend notre temps, parlons du rouge servi ce midi, de bateau... de croisière...
 
Vers Larmor Baden, Golfe du Morbihan, novembre 2017 

Vers Larmor Baden, Golfe du Morbihan, novembre 2017 


Vers Larmor Baden, Golfe du Morbihan, novembre 2017
 

Vers Larmor Baden, Golfe du Morbihan, novembre 2017
 
 
      La Jolie Station balnéaire du Golfe a aujourd’hui, ses fenêtre de maisons de vacances fermées. Toutefois ce samedi midi, subsiste un vrai enthousiasme pour profiter du bord de mer, et une vraie activité nautique se passe autour du port. Le soleil est là, et encourage au plaisir d’être sur ce plan d’eau, où, seul le courant en s’appuyant sur les étraves des bateaux ou sur les boues d’amarrage arrivent à créer un peu de risée sur la parfaite surface liquide et brillante.

Mouillage à Larmor Baden, Golfe du Morbihan, novembre 2017
 
Mouillage à Larmor Baden, Golfe du Morbihan, novembre 2017

Mouillage à Larmor Baden, Golfe du Morbihan, novembre 2017

Cette croisière de fin de saison, avec ces bonnes conditions de mer, qui sont douce et agréable, donne cette impression de prendre des jours de vacances volés à un quotidien de travail ou les congés sont gardés pour les beaux jours à venir.

Des mouillages solitaires et les couleurs magnifiques de la saison. Deux belles raisons pour naviguer en novembre.

 Golfe du Morbihan, novembre 2017

dimanche 3 septembre 2017

Croisière vers Marans, les marais Poitevin, juillet 2017.



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         Une nouvelle croisière de sept jours est programmée pour cette dernière semaine de juillet.

        Quoi faire... Quelle destination pourrait être intéressante... ? Quelle destination n’aurait jamais été effectuée par l’ensemble de l’équipage... ? Quelle destination, pourrait-être surprenante... ?
 
        En cherchant bien, une idée finit par arriver Marans.
 
        La première réaction de l’équipage est de savoir, où se trouve Marans?

        La deuxième réaction, est de savoir, si cela vaut la peine: «C'est bien Marans»?!!

        Il faut tout de même, se donner du mal pour pousser à la voile jusqu'à Marans. Les distances des étapes à effectuer pour atteindre l'objectif sont grandes . De plus, cela se complique avec le passage obligatoire de l’écluse et du pont levant sur la Sèvre Niortaise qui nous impose des passages à heure bien défini... Enfin, autre contrainte imprévue, nous resterons bloquer à Marans une journée pour cause de problème technique sur le pont levant de Brault. La pression monte sur mes épaules... Pas si simple finalement techniquement de sortir des sentiers battus.   

        Marans se trouve dans les marais Poitevin. La navigation est ambitieuse sur six jours et demi. L’équipage est solide avec Bernard, Armand et Marc. Les étapes de navigation seront longues ce qui donnera l’impression de grande croisière. La météo est favorable pour la descente vers le sud. Nous sommes partis pour une première pour tous: Marans.

 

Lundi 24 juillet 2017:

       Après une première soirée passée à bord pour Bernard, Armand et moi même arrivés la veille, nous quitterons notre mouillage aussitôt l’arrivée matinal de Marc. Le ciel est breton, soleil et nuageux à la fois. Enfin, le plus important, le vent d’ouest, nord ouest annoncé, est là, et bien établi.

       Quelques bords pour traverser le Golfe, et ensuite la route est sud Est au 150°. Nous faisons route dans un premier temps vers le phare des Grands Cardinaux à l’Est de l'île de Hoédic, puis route vers l’île de Noirmoutier avec ses deux cardinals maritimes à parer très au large des côtes: la Ouest de Réamur et la Sud des Boeufs.

        La houle du large est présente aussitôt la sortie de la baie de Quiberon.

Navigation entre Vannes et St Gille Croix de Vie, juillet 2017.
 
Navigation entre Vannes et St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.

Navigation entre Vannes et St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
 
Navigation entre Vannes et St Gilles Croix de Vie, juillet 2017. 

Navigation entre Vannes et St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.

        Les estomacs sont mis à l’épreuve, le capitaine est en petite forme. Cela passera vite, après la sieste devenue importante sur le moment pour une bonne récupération. La vitesse d'évolution vers St Gilles Croix de Vie est régulière, la moyenne sur la journée est de 5,8 nœuds. 85 milles couverts sur la journée. Arrivée au port pour 21h45. La manœuvre d’accostage au ponton est délicate le courant est fort.

Arrivée à St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.

Arrivée à St Gille Croix de Vie, juillet 2017.
 
Arrivée à St Gilles Croix de Vie, juillet 2017. 

Arrivée à St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.

Arrivée à St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.

        Une première étape réussit. Indispensable pour la réussite de notre objectif qui se trouve encore plus au sud.

Mardi 25 juillet 2017:

            Le départ est matinal, 7h30. Cela n’empêche pas l’employé du port de St Gilles de nous réclamer très justement les droits de port pour la nuit. Il fait bien son travail celui là.

          Ce matin, le vent n’est pas encore établi, aussi, le Volvo nous pousse bravement vers les Sables d’Olonne. Les dauphins Vendéens (ce sont les mêmes que les autres dauphins) viennent nous rendre une courte visite. Cela nous fait toujours autant plaisir qu’ils interrompent leur pêche pour jouer sous l’étrave du voilier...

          Une fois le vent établi au portant, les voiles sont installées en ciseaux. Le génois est tangonné, ça pousse. La navigation est confortable, très efficace. L’aide du courant des Pertuis d’Antioche et la houle qui est orientée dans notre sens d’évolution, rend les choses encore plus intéressante. On voit défiler les Sables d'olonne, puis Bourgenay, Jard sur Mer, la pointe du Grouin-du-cou. La tranche sur Mer...

Navigation de St Gille Croix de Vie à Marans, Marais Poitevin, juillet 2017.

Navigation au portant, vers l'Anse de L'Aiguillon, juillet 2017.
 
           En fin d‘après midi voilà enfin la Pointe de l’Aiguillon et le pont de l’île de Ré qui nous signale l’entrée de la Sèvre Niortaise. Il faut bien surveiller notre cap les hauteurs d’eau ne sont pas très élevées dans ces parages avec seulement trois ou quatre mètres parfois.

            On prend un virage à gauche après la Pointe de l'Aiguillon, et aussitôt, la remontée de la Sèvre entamé la vitesse sur le fond augmente sérieusement sur le GPS du bord. Le courant est très puissant et le vent reste établi à 17 nœuds bien orienté. Nous réalisons nos alignements d’entrée de fleuve, puis nous sommes un peu plus tard entre les balises de chenal vertes et rouges de la Sèvre pour nous guider. Encore une fois, nous sommes surpris par ce courant puissant. Il nous portera rapidement durant une heure et demi jusqu’au pont levant de Brault à travers tous les nombreux bateaux de travail au repos à cette heure de fin d’après midi.
 
 
Bateau des conchiculteurs, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Bateau des conchiculteurs, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Bateau des conchiculteurs, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
 Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Bateaux des conchiculteurs, Sèvre Niortaise, juillet 2017. 
 
Sèvre Niortaise, juillet 2017. 

           La couleur de l’eau de la Sèvre n’encourage pas à la baignade. Cette couleur marron foncé est étonnante d’opacité, un peu repoussante. On est loin des destinations au eaux claires des îles que l’on peut fréquenter parfois. On était venu chercher autres chose, cela est fait. Nous retrouvons les odeurs de campagne et de la mer en même temps.     

          Nous arriverons en avance au pont levant de Brault à l'aspect anachronique, sous le ciel devenu gris de la Charente. L’amarrage à la boule d’attente de mouillage se fait face au courant toujours bien établi. Il y a trois bouées d'attente de disponible. Cela tombe bien, nous sommes trois voiliers, il en reste une toute dernière pour nous.On se repose enfin, pas si simple la remontée de la Sèvre. Les discutions vont bon train sur notre destination, Marans. Bien pas bien...?

Pont levant du Brault, Sèvre Niortaise, juillet 2017.  

Pont levant du Brault, Sèvre Niortaise, juillet 2017. 
 
le pont levant de Brault , Sèvre Niortaise, juillet 2017. 

Navigation entre le pont levant de Brault et l'écluse, Sèvre Niortaise, juillet 2017. 

 Sèvre Niortaise, juillet 2017.  

         Le pont levant nous laisse enfin passer, le feu de route affiche vert. Les voiliers dans le sens de la descente passe entre les piliers en premier, puis voici notre tour, pour remonter vers l’écluse qui nous attend avec ses larges bras noir bien grand ouvert.

        Le courant dans l’écluse se fait encore sentir quand il faut s’amarrer à couple avec notre voisin Britannique. La manœuvre demande de l’application. Pour la suite, l’eau douce, nous fait monter doucement et puis on nous libère. On accède ensuite à un très long chenal en ligne droite nous menant à Marans avec enfin un dernier pont basculant à passer.

Dans l'écluseSèvre Niortaise, juillet 2017.  

Sotie de l'écluseSèvre Niortaise, juillet 2017.  
 
Sotie de l'écluseSèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
 
Sèvre Niortaise, juillet 2017.

Sèvre Niortaise, juillet 2017.

       La petite ville de Marans nous donne enfin son aperçu.


Arrivée à la ville de Marans, juillet 2017.

Arrivée à la ville de Marans, juillet 2017.


Mercredi 26 juillet 2017 :

          Impossible pour nous de repartir de Marans aujourd’hui. Pour des raisons techniques, le pont levant de Brault s’ouvre seulement une fois tous les deux jours en semaine . Cela était prévu, on profite de cette journée de repos pour faire des rencontres, du footing, bricoler, nettoyer le voilier, on visite la ville , on prend des photos souvenir.

Marans, juillet 2017. 
 
Marans, juillet 2017.
 
Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017. 

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

Marans, juillet 2017.

 Marans, juillet 2017.
 

 Marans, juillet 2017.
 Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017. 
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017. 

Marans, juillet 2017.

         Nous sommes convaincus par les lieux même sous la grisaille. La balade à travers les écluses dans les marais Poitevin, la découverte de tous ces îlots artificiels nous plaît.

         Cette idée étonnante de remonter la Sèvre Niortaise d’aller à Marans se révèle très sympa, étonnante, dépaysante. La volonté de vouloir faire une navigation différente se révèle par cette escale une bonne idée.

Jeudi 27 juillet 2017 :

          Lever sous la pluie et la grisaille à 6h00. Pas motivant de partir pour une grosse journée de voile avec ces conditions désagréables aussitôt le matin. Heureusement, les températures de ce mois de juillet reste douce.

         Nous passons le pont levant du port de Marans à 7h20 avec vingt minutes de retard. Problème de réveil pour l’opérateur... Armand, notre commercial du bord doit lever des fonds pour l’achat d’un nouveau réveil... plus efficace!!!  Toutefois, l’écluse situé à un mille en amont nous attendra avant la fermeture de ses portes. On a eu chaud...

         La descente de la Sèvre n’est pas joyeuse. Le vent de face est fort, le ciel est plombé, la pluie tombe parfois drue.

        Le courant n’est pas bien établi à cette heure. Nous évoluons doucement avec notre motorisation, vers la sortie. On décide d'envoyer nos voiles ce qui nous fait rapidement sortir du chenal étroit. On est très vite rappelé à l’ordre à la vue de pieux qui sortent de l’eau marron opaque à quelques mètre sur bâbord.

        Le reste de la journée se fera finalement sous le soleil avec un vent modéré de nord Ouest qui nous obligera à tirer un nombre infini de bord jusqu’au port prévu pour notre escale du soir à Bourgenay. Dans ces conditions de navigation, nous avons vu l’île de Ré toute la journée, on se demande même toujours à ce jour, si elle n’était pas véritablement à notre poursuite. C'était  incroyable à la vitesse quelle se déplaçait vers le Nord, en même temps que nous!!!
 
Route de Marans à Port Bourgenay, juillet 2017.

Port Bourgenay, juillet 2017.

Port Bourgenay, juillet 2017.


Vendredi 28 juillet 2017 :

           Aujourd’hui, on remonte vers le nord ouest, destination l’île de Hoédic. 80 Milles à effectuer.
          Nous naviguons au près, le cap est bon les vitesses sont élevées. Nous garderons ce rythme toute la journée. La moyenne à la fin de cette longue navigation approchera des six nœuds. La journée se révèle intéressante au contraire de la veille. L’évolution le long des côtes Vendéenne est rapide, les paysages se modifient, évoluent au fil des heures. Toutefois on retrouve une mer croisée comme à l’allée, en conséquence, les estomacs sont mis à l’épreuve. L’arrivée à Hoédic dans la soirée est douce, le port entouré de son collier de sable avec ses estivants est un vrai havre de paix.

Route de Port Bourgenay, à L'Île de  Hoëdic, juillet 2017. 
 
Route de Port Bourgenay, à L'Île de  Hoëdic, juillet 2017.  
 

 Port de Hoëdic, juillet 2017.
 
Port de Hoëdic, juillet 2017.

Samedi 29 juillet 2017 :

Départ aussitôt huit heures, la marée montante du Golfe du Morbihan oblige d’être à l’heure à l’entrée de Port Navalo. Le temps gris et pluvieux de la matinée rend triste cette fin de juillet. Malgré tout, on bénéfice d’un vent de sud ouest agréable, la mer est belle, douce. Nous sommes toujours aussi ravi de traverser le Golfe du Morbihan pour le retour sur Conleau.

Epilogue:

         -  Croisière avec de longues étapes, qui vous donnent l’impression de navigation du large.
         - Programme ambitieux, plein d'embuche technique, avec des contraintes de marée et d' horaires bien défini. La croisière était possible uniquement avec un équipage solide et volontaire.
         - L’envie de faire une croisière originale.
          Nous avons trouvé tout cela à travers ces six jours.