samedi 22 juillet 2017

Les rias du Sud Finistère


Croisière au sud Finistère, juillet 2017.



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   Six jours de croisière, une météo annoncée estivale, des vents placés Est pour les premiers jours de balade, les ingrédients sont là pour croiser en voilier au sud des côtes du Finistère. Notre idée, est de profiter des petits coefficients de marée pour faire le pays des rias, où souvent l'eau sous la quille des voiliers peu manquer.

    Trois équipiers. Marion, Olivier et Thibaut. De la jeunesse, beaucoup de joie de vivre, de la bonne humeur pour le périple, sauf peut-être certain matins au levé parfois un peu trop tôt, marée oblige.

Lundi 3 juillet 2017:

    Le rendez vous est pris pour 14H00 à Conleau, à Vannes. Les lieux sont déjà baignés par le soleil de juillet. C'est également la découverte de cette magnifique presque île pour les nouveaux du bord.    
     Le vent est sud ouest, parfait cette après midi pour familiariser l'équipage avec les winchs et sa manivelle, pour se faire la main et prendre ses marques sur le bateau. Si à la sortie du Golfe le vent n'est pas très fort il est suffisamment établi pour faire route à la voile. Nous faisons cap direct en direction de la Teignouse, puis vers le port du Palais à Belle Île.

Route en soirée vers Belle Île, juillet 2017.

Arriver au port du Palais à Belle Île, juillet 2017.  

Port du Palais à Belle Île, juillet 2017.

Port du Palais à Belle Île, juillet 2017.


      On se présente à 21H00 à l’entrée du port. Malgré l'heure tardive, il nous reste de la place au ponton de l'avant port. les journées longues à cette période nous permettent de profiter des lieux colorés de cette première escale.

Mardi 4 juillet 2017 :

      Lever aussitôt 7h00 pour profiter du vent thermique de nord Est. Soleil, douceur, on passe la pointe de Taillefer et on hisse notre spi, direction port Tudy à Groix pour le déjeuner. Tout parait tellement simple de faire de la voile certaines fois... Nous passons au sud du phare des Birvideaux.

Phare des Birvideaux, juillet 2017.


Navigation entre Belle Île et Groix, juillet 2017.

Navigation entre Belle Île et Groix, juillet 2017.

Le Belem, Navigation entre Belle Île et Groix, juillet 2017.

Le Belem, Navigation entre Belle Île et Groix, juillet 2017.

Le Belem, Navigation entre Belle Île et Groix, juillet 2017.


    Ensuite, c’est, un moment magique pour tous. On croise le trois mât Belem. Le vieux voilier nous passe sur l'avant, sous notre spi, on n'en demandait pas tant, tellement aujourd'hui la journée est déjà belle.
 
     Nous arrivons à port Tudy, et... il reste... une dernière place pour un voilier au ponton. Il y a des jours où tout vous réussit. Baignade, douche, le plein d'eau douce pour la vache à eau du bateau et nous voilà repartis vers l'ouest à 16H00.

Plan de Groix, juillet 2017.

  Groix, juillet 2017.

         Cette fois, l’orientation de la brise estivale fait des siennes et cela devient défavorable pour la bonne évolution du voilier. Tout ne peu pas être toujours parfais, il faut dire que c'est tout de même un peu le principe de faire de la voile. On le comprend à notre dépend cette fois.

        Le Volvo Penta se met à faire du bruit et nous porte vers la ria de Merrien. Le chenal est étroit pas balisé. Nous sommes à marée basse. Les calcul de hauteur d'eau ont été fait, il sont bons, ça passe bien sous la quille avec la marge prévue. La petite ria sinueuse aux falaises escarpées nous enchante. Les couleurs d'été font le reste. On ne souhaite qu'une dernière chose, passer la nuit ici … et … c’était prévu....

Ria de Mérrien, juillet 2017.
 
Parc à huitre de Mérrien, juillet 2017.

Ria de Mérrien, juillet 2017.
 
 Route vers la ria de Mérrien, juillet 2017.

Ria de Mérrien, juillet 2017.

Solivalio, dans la ria de Mérrien, juillet 2017.

Ria de Mérrien, juillet 2017.
 
Ria de Mérrien, juillet 2017.

         On est heureux de découvrir avec notre annexe les parcs à huître sortis de l'eau, et le fond de la rivière de Mérrien. Le dîner dans le cockpit cloturera cette belle journée... il y a des jours comme cela...

Mercredi 5 juillet 2017 :

        Nous quittons avec regret la ria de Mérrien, mais cela est la vie difficile de marin de quiter un endroit qu'on aime, pour aller nulle part... où on nous attend pas.

         Cap vers l' archipel de Glénant. Le vent de nord Est pousse. Les voiles sont installer en ciseaux, le génois est tangoné pour une bonne stabilité et la grand voile à sa retenu de baume en place.

         Il est décidé de faire une halte au moment où le vent tombe sur l’îlot au sable blanc platine de Guiriden. Baignade pour les plus courageux dans l'eau verte turquoise, digne des meilleurs publicité télévisuelles. Cette escale imprévu, laisse des couleurs et du soleil dans nos têtes.

Mouillage devant l'île de Guiriden, juillet 2017.

Mouillage devant l'île de Guiriden, juillet 2017.

       Nous levons l'ancre un peu plus tard et repartons toutes voiles dehors vers le port de pêche du Guilvinec.

      Cette destination est désormais autorisée depuis peu aux voiliers de plaisance.

      Ce port, nous porte dans le monde du travail en mer et sur ses quais.

      Nous aurons le bonheur de nous faire accompagner par une bande de Dauphins. Les invités surprise jourons avec l’étrave un demie heure, Olivier, touchera le plus joueur parmis eux.

Dauphins sur la route entre l'archipel de Glenan et le Guilvinec, juillet 2017.
 
Dauphins sur la route entre l'archipel de Glenan et le Guilvinec, juillet 2017.
 
Vidéo, dauphins sur la route entre l'archipel de Glenan et le Guilvinec, juillet 2017.

Dauphins sur la route entre l'archipel de Glenan et le Guilvinec, juillet 2017.

Dauphins sur la route entre l'archipel de Glenan et le Guilvinec, juillet 2017.

Dauphins sur la route entre l'archipel de Glenan et le Guilvinec, juillet 2017.
 

      Cette traversée entre l'archipel des Glénans et du Guilvinec située avant la pointe de Penmarc'h se terminera au moteur. Ce gros outil mécanique devient indispensable avec les petits vent d'été.

       L’accueil au port par le capitaine des lieux est parfait. En effet, nous sommes un peu à court de gaz pour notre gazinière. Pas de problème. L'homme du port prendra le temps de nous emmener avec son véhicule à Pont l'Abé. Si cela n'est pas rendre service...

                                        
 Arriver au port du Guilvinec, juillet 2017.
 
Arriver au port du Guilvinec, juillet 2017.

Port du Guilvinec, juillet 2017.

Port du Guilvinec, juillet 2017.

Port du Guilvinec, juillet 2017.

Port du Guilvinec, juillet 2017.

Port du Guilvinec, juillet 2017.

Port du Guilvinec, juillet 2017.

Port du Guilvinec, juillet 2017.
 
Port du Guilvinec, juillet 2017.

      Cette escale, dans un grand port de pêche, n’est pas ordinaire pour un plaisancier. Elle nous plais, et pas seulement à nous. Les quelques pontons disponibles sont tous occupés pour la soirée. Le diner de langoustine, d’huitres. Les reflets dans l’eau du port des bateaux de pêche colorés, la douceur estival et un équipage heureux de sa journée sur l’eau... tous les ingrédients sont réunit pour la soirée sur Solivalio...



Jeudi 6 juillet 2017 :

     Les bateaux de pêche nombreux et amarrés en double file contre les quais la veille au soir ont tous disparu ce matin. Les marins n'ont pas attendu que l'on se réveille pour commencer leur labeur.

        Passé le phare rouge et vert de la sortie du port, nous sommes accueillis par une brume humide. Les cirés sont de sortie. Les repaires d’orientation naturel disparaisse totalement. Il nous reste nos instruments modernes, où tous devient si simple grâce à eux. Une veille attentive est en place sur Solivalio. Le danger est présent avec les casiers que l'on découvre au dernier moment, sortie des masses blanches humides. On pense à ceux qui à une autre époque pouvaient se retrouver dans ces conditions sans GPS.

Vidéo, route entre le port du Guilvinec et l'Île aux Moutons, archipel de Glénan, juillet 2017.

Arriver à l'île Mouton, archipel de Glénan, juillet 2017.
 
Arriver à l'île Mouton, archipel de Glénan, juillet 2017.

Arriver à l'île Mouton, archipel de Glénan, juillet 2017.
 
L'île Mouton, archipel de Glénan, juillet 2017. 

 L'île Mouton, archipel de Glénan, juillet 2017. 
 



       Les cornes de brume sonnent... on répond. Elles sonnent encore un peu, puis elles s'éloignent sans que l'on n'ait vu de bateau. Puis on en entend des nouvelles encore un peu plus loin.



L'Île aux Moutons juillet 2017 

 
       Nous nous dirigeons toujours dans la brume épaisse vers l'île aux Moutons de l'archipel de Glénan. Un bateau militaire fantôme apparu soudainement, passe derrière nous. La corne de brume sonne. Puis... surgi de nulle part... à son tour... c'est l'île aux Moutons avec son phare de 1878. L'atmosphère mystérieuse donne encore plus de beauté à cette réserve naturel magnifique.

       A terre, nous profiterons des longues vues des employés de la réserve naturelle pour observer les deux phoques, les sternes. Moment d'échange avec des passionnés. Sur la route de retour au voilier, sur notre annexe, c’est la rencontre nez à nez avec un phoque, il fini de nous conquérir sur la beauté de ce site naturel.



 
Phoque à l'île aux Moutons, juillet 2017.
 
Phoque à l'île aux Moutons, juillet 2017.
 
Vidéo, phoque à l'île aux Moutons, juillet 2017
 

      Nous profitons d'une légère brise et repartons vers la ria du Belon. Nous passons au nord de l'île verte et le continent, et enfin voilà déjà le phare de Port Manec'h. Les hauteurs d'eau sont favorables pour la remontée jusqu'à Belon. Si la rivière est large, son chenal non balisé lui est étroit. Le haut rivage est coloré la lumière est douce. Les pins donnent envie de découvrir les sentiers qui passent derrière eux ou en dessous. Enfin, la gentillesse des habitants, l'achat des huîtres de Belon dégustés sur Solivalio finira de nous convaincre de la beauté du site.

Achat des huitres à Belon, juillet 2017.

 Belon, juillet 2017.

 Belon, juillet 2017.

 Belon, juillet 2017.

 Belon, juillet 2017. 
 
Vendredi 7 juillet 2017 :

       Si l'équipage est motivé pour faire marcher le voilier, c'est encore le Volvo et le pilote automatique qui finira par faire le travail. Direction l'île de Groix et le petit port de Locmaria. Arrivée sous le soleil, les fonds sableux sont visibles à travers les eaux transparentes. Une boule de mouillage reste libre, les hauteurs d'eau pour passer la nuit sont suffisantes.

      Balade à terre pour les équipiers du bord, découverte des pointes de l'île, le phare de Pen Men. Les rencontres au hasard dans la population groisillonne finira de rendre l'île populaire auprès de tout l'équipage.

Île de Groix, juillet 2017.

Île de Groix, juillet 2017.

Île de Groix, juillet 2017.
 
Mouillage à port Maria, île de Groix, juillet 2017.

Samedi 8 juillet 2017.

      Départ matinal, on profite de vents thermiques de nord Est pour notre route retour vers Vannes. Ce vent nous fera défaut aussitôt 11H00 une fois dépassé le phare de Birvideaux. Le moteur rend encore son bruit que l'on supporte de moins en moins. La passe d’Er Toul Bras nous portera vers la baie calme de Quiberon. Les voiles porterons jusqu’à l’Île Aux moines dans le Golfe.

Retour à Vannes, juillet 2017. 

Retour à Vannes, par le passage d'Er Toul Bras juillet 2017. 
 
 
                       Croisière marquer par des conditions estival, mais également aussi en conséquence par le manque de vent. De longue heure de moteur pour le retour vers Vannes.
                      Des escales formidable, la Bretagne est riche. Beaucoup de première fois pour un jeune équipage et leur capitaine avec des rias douce en couleur, des îles avec leur population prévenante et parfois drôle, de bon souvenir...pour tous.