Croisière de deux semaines autour de la Bretagne, du samedi 23 mai au samedi 06 juin 2015 .
Faire un clique sur les images pour leurs agrandissement.
Cette croisière de deux
semaines a pour destination les côtes Est de l’Irlande, ou la côte
de l’île de Wight au sud de l’Angleterre. Il n’en sera rien
pour des raisons de météo capricieuses.
Nous ferons presque un
tour de Bretagne. Les navigations y seront techniques et enrichissantes,
marqué par la fraîcheur de la Manche, ses côtes agitées, et
turbulentes.
Samedi 23 et dimanche 24 mai.
Au départ de Vannes ce matin nous
partons à quatre, avec Alain, Paul et Jean-François. Nous monterons sur Camaret
dans la baie de Brest en deux jours, avec seulement un déjeuner au
mouillage d’attente de St-Evette à Audierne dans l’attente de la
renverse pour pouvoir passer le Raz de Sein.
Grâce à la
navigation de nuit entre Vannes et Audierne, nous nous offrons la
possibilité technique en rapport au temps dont nous disposons pour
notre croisière de continuer notre périple vers les deux
destinations qui sont les côtes Est de l’Irlande, ou
la côte de l’île de Wight au sud de
l’Angleterre.
Couché de soleil, en route vers Penmarc'h, mai 2015.
Le phare de la Vieille au Raz de Sein, mai 2015.
Pêcheurs de bar au Raz de Sein, mai 2015.
La vieille et la Plate du Raz de Sein, mai 2015.
Malheureusement pour nos projets, le
vent reste nord Ouest, exactement les prévisions émises le jour du
départ de la croisière. On espérait un changement de dernière
minute mais qui n’aura jamais lieu. Dans ces conditions, adieu
l’Irlande, mais reste les côtes sud de l’Angleterre. Le plan B se
met en place...
Lundi 25 mai.
Sur ce bord de près, nous nous
ferons rattraper, doubler et larguer par un Pogo 10,50 (nous avons
eu, tout de même, le temps de relever sa longueur) ce voilier avec
coque et mat tout carbone nous met « cher, très cher ».
Aussi, il m’a été réclamé pour la saison prochaine le même
voilier de croisière. Je partage cet avis, seulement, il va falloir
faire un appel aux dons...
Route de Camaret vers l'Aber Wrac'h, mai 2015.
Voilure étonnante croisée sur la Route de Camaret vers l'Aber Wrac'h, mai 2015.
Cardinal Est, "Du petit pot de Beurre", dans le chenal de l'Aber Wrac'h, mai 2015.
Dans le chenal de l'Aber Wrac'h, mai 2015.
A l’Aber Wrac'h, deux autres
difficultés se profile pour notre plan B. Ce plan B qui a pour
destination L’île de whigt :
La première, est la plus
contraignante. L’arrivée de plusieurs dépressions prévue en début
de semaine prochaine qui vont donner des vents soutenus de sud, sud
ouest, rendant impossible de faire le chemin retour avant le
mercredi de la semaine suivante. Cela nous laissant par conséquent
pas de marge pour un retour prévu sur Vannes dans nos délais et nos
dispositions.
La seconde difficulté sont les vents
très faible et toujours mal placés pour pouvoir faire les 130 milles
nautique prévus vers le sud de l’Angleterre. Il semble évident que
dans ces conditions de très longues heures de moteur nous attendent.
La décision collégiale est prise de
renoncer au plan B pour se tourner vers le plan C continuer vers
L’Est dans l’idée cette fois de pouvoir aller vers les îles des
Anglos Normande Jersey et Guernesey.
Mardi 26 mai.
L’étape du jour, nous portera vers
l’Île de Batz. Le départ est matinal 7h30 car on subit les
horaires de marée. Nous partons avec le flot, et évoluons avec les
courants dans le bon sens pour pouvoir faire route. Un vent de nord
nous oblige à faire tourner notre moteur pour se dégager de la
pointe de l’Aber Wrac'h. Nous prendrons le passage de la Malouine
agité et étroit, très entouré de cailloux mais beaucoup plus
court pour nous. Il faut être sûr de son moteur dans ces coins là.
La houle est bien établi de deux mètres, elle nous poussera ensuite
avec le vent de travers. Notre arrivée se fera avec le même horaire que
la renverse à l’île de Batz. Le soleil se présente, reste encore
un peu de fraîcheur. Déjeuner au mouillage à l’entrée du port
d’échouage. Visite complète de l’île, une agréable découverte
pour certains d’entre nous. La nuit sera calme sur notre pioche.
La nord de Basse Plate signale l'entrée du chenal de l'Île de Batz, mai 2015
En trace rouge, le chenal de l'ïle de Batz, mai 2015.
Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.
Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.
Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.
Île de Batz, mai 2015.
Île de Batz, mai 2015.
Île de Batz, mai 2015.
Île de Batz, mai 2015.
L'équipage à Île de Batz, mai 2015.
Île de Batz, mai 2015.
Île de Batz, mai 2015.
Île de Batz, mai 2015.
Mercredi 27 mai.
Départ de l’île de Batz à 8h00.
Pas de vent, un essai sous spi avortera, le volvo Penta nous traînera
jusqu’au très joli port de Trégastel. L’eau est transparente
entouré de cailloux polis par le temps, cela fait penser à un décor
de film. Le soleil est présent, le déjeuner dans le cockpit est
luxueux difficile de trouver plus belle térrasse.
Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.
En rouge, la route de l'île de Batz à Trégastel avec les sept îles plus au nord et Ploumanch plus à l'Est, mai 2015.
Mouillage pour déjeuner, à Trégastel,mai 2015.
Mouillage pour déjeuner, à Trégastel,mai 2015.
Mouillage, à Trégastel,mai 2015.
En milieu d ‘après midi le
vent est revenu, bien placé au nord Ouest, la décision est prise,
on navigue vers les sept îles en face au nord. Les décors offerts
sont magnifiques, sauvages...
L'île aux moines, les sept îles, mai 2015
Île Bono avec tous ses oiseaux, les sept îles, mai 2015.
Pour la nuit, ce sera un autre décor
de cinéma. Le port de Ploumanach. Le superbe chenal d’accès
pourrait faire penser qu’il à été fait spécialement pour
impressionner le visiteur de sa beauté. Ce chenal avec son port
est incontournable.
Chenal de Ploumanach,mai 2015.
Chenal de Ploumanach,mai 2015.
Chenal de Ploumanach,mai 2015.
L'île aux moines des sept îles, mai 2015
Jeudi 28 mai.
Départ matinal sous un léger
crachin, on lâche les deux bouées de mouillage avant et arrière à
6h00.
Le port de Ploumanach a un seuil de
porte naturel. Il permet de garder le port à pleine eau à n' importe
quelle heure de marée. On doit profiter du flot de la mi marée pour
filer cette fois vers l’île de Bréhat. En Manche plus que
ailleurs les horaires de marée vous imposent les heures de départ et
de navigation.
Le vent est bien établi à 15 nœuds
au portant. Trop de vent pour le spi, trop de houle pour espérer
mettre les voiles en ciseaux et risquer un empannage souvent fâcheux
pour le matériel. Nous naviguerons sous génois seul, plus
confortable et parfaitement sécuritaire dans ces conditions. L'
allure est rapide et toute la toile sera remi en place une fois
passé les hauts de Bréhat lorsqu’il est possible pour nous de
faire la route sud vers l’île de Bréhat.
Nous prendrons le chenal à l’ Est
de l’île avec un courant de marée digne du Golfe du Morbihan,
pour arriver au mouillage de « la chambre » à 12h30,
désert de plaisancier à cette saison. Il faut savoir, qu’il est
quasiment impossible de pouvoir en pleine saison, espérer mouiller à
cette endroit par le manque de place. De plus, il est strictement
interdit de mouiller avec la pioche dans cet écrin parfaitement
abrité des éléments.
La trace rouge pour l'arrivée à l'île de Bréhat, mai 2015.
Le reste de notre demi journée sera
consacrer à profiter du soleil présent uniquement sur Bréhat.
Autour de l île le ciel reste étrangement gris. Bréhat est
réellement protégé comme on l’entend souvent des nuages.
Vue du voilier au mouillage dans la Chambre à l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
l'île de Bréhat, mai 2015.
La visite de toute l’île à pied
est magnifique par sa verdure, par ses anses qui découvrent avec la
marée, par ses plages aux eaux transparentes, et ses maisons
bourgeoises de caractère.
Vendredi 29 mai.
Aujourd’hui, nous devions faire
route vers les îles des Anglos Normande, une quarantaine de milles à
effectuer.
Impossible!!!
La météo annonce du vent établi à
partir de 13h00 à trente noeuds. Le chapelet de dépression commence
son œuvre. Nos projets vers les îles des Anglos Normande tombent à
l’eau, on passe au plan D. (heureusement il reste encore beaucoup
de lettres dans l’alphabet).
Nous partons de bonne heure ce matin
en lâchant les amarres à 6h00. Le courant de marée est très fort
sur Bréhat, il faut obligatoirement profiter du jusant pour sortir
de l’archipel. Nous repartirons de Bréhat par l'autre chenal que celui de notre arrivée hier midi. Le chenal Ouest nous permettra ainsi de faire le tour complet de l'île. Le vent d’Ouest établi à 20 nœuds et le
courant nous profitent pour passer les hauts de Bréhat, ensuite ce
sera du près serré. Comme prévu, la mer est très forte,
désordonnée, le voilier tape dur entre les vagues, le vent monte, on
prendra des claques établis à 31 nœuds. Comme prévu par nos soins
avant le départ de ce matin, on se réfugie dans la rivière de
Tréguier pour 12h30. Impossible aujourd’hui de faire plus de
route malgré la bonne volonté de l’équipage. La remontée de la
rivière se fera au moteur, sous un ciel gris, un vent qui siffle
dans les arbres et les premières grosses pluie à l’arrivée au port
de plaisance. L’endroit est bucolique et surtout bien abrité.
La trace en rouge est la route de sortie de l'archipel de l'île de Bréhat, mai 2015.
Dans le chenal au petit matin de l'île de Bréhat, mai 2015.
Dans le chenal au petit matin de l'île de Bréhat, mai 2015
Dans le chenal au petit matin de l'île de Bréhat, mai 2015
Dans le chenal au petit matin de l'île de Bréhat, mai 2015
En route vers la rivière de Tréguier, mai 2015.
En route vers la rivière de Tréguier, mai 2015.
Le phare de la Corne, rivière de Tréguier, mai 2015.
la rivière de Tréguier, mai 2015.
Samedi 30 mai.
Cette journée est une journée de
transition météo entre deux coups de vent. Celui de la veille, et
celui de demain dimanche, qui nous obligera à rester au port pour
rester à l’abri. Le départ est sonné à 6h00 ,cela est devenu
une habitude avec les horaires de marée, nous fait profiter du
jusant pour descendre la rivière Tréguier longue de 5 milles nautiques. A la
sortie, la mer reste agitée, cela est la conséquence du coup de vent
de la veille. Nous subirons cette mer désagréable jusqu’à la
hauteur de Pérros Guerec. On appuie sur le moteur et le courant de
jusant pour faire de la route. La suite, entre Pérros Guerec et
le port de plaisance de Roscoff un long fleuve tranquille sans vent
dans les voiles. Sieste pour certain soleil pour les autres. Nous
croiserons dans la baie de Morlaix à notre arrivée des régatiers à
2 nœuds, peaufinant leurs réglages.
Roscoff, mai 2015.
Les installations du port de Roscoff
sont neuves et très agréables. Le port vient d’ouvrir il a
seulement deux ans. Nous retrouverons, nombre de plaisancier venant
se mettre à couvert. Certains (ceux qui on le plus de temps) nous
dirons qu’il repartirons seulement mercredi après les dépressions
météo annoncés.
Dimanche 31 mai.
Sale temps aujourd’hui. Ce n’est
pas une surprise, les voilier sont tous bloqués au port. Nous
profiterons de l’après midi entre deux averses pour marcher et
aller à St-Paul de Léon. Belle marche qui nous fait découvrir les
environs et la côte.
Lundi 1er juin.
Nous souhaitons nous positionner à
l’Aber Wrac'h pour entamer notre retour en fin de semaine à notre
port d’attache. Demain mardi un autre fort coup de vent est
annoncé.
Ce n’est pas simple, si le vent de
ce matin annoncé est modéré il doit rapidement remonter à 27 - 30
nœuds à partir de 14h00. L’autre difficulté, est qu’il est
placé sud ouest, et donc sur notre route.
La décision de l’équipage est
prise de partir au levé du jour avec le jusant comme allier précieux
Nous passons le chenal de l’île de Batz visité plus tôt dans la
croisière. La route se fait en s‘appuyant du moteur et des
voiles. Les vitesses sont rapides , la mer est agitée. Nous arriverons
à l’Abert Wrac'h pour 12h30 le vent est déjà établi à vingt
cinq nœuds .
Nous prendrons par sécurité « le
grand chenal » pour accéder au port, nous obligeant à un
détour. On ne connaît pas l’état de la mer dans l’étroit
chenal de la Malouine cela est plus raisonnable. Les drisses sifflent
au port, les embarcation des écoles de voile pourtant sous toilés se
retournent à la surprise de leur mono du bord. Il ne fallait pas
traîner pour se mettre à couvert.
Mardi 2 juin.
Dans l’attente de pouvoir refaire
route demain, aujourd’hui est une journée de repos. Balade pour
les uns, lecture pour les autres, et petit bricolage pour le bateau.
Il pleut, le vent souffle très fort, on a du mal à penser que l’on
pourra faire route demain en bateau... comme prévu.
Mercredi 3 juin.
La météo, ne se trompe pas, le vent
est bien retombé, il est devenu maniable. Nous partirons à nos
heures habituels 6h00 et comme d’habitude toujours avec le jusant.
Le volvo Penta du voilier, nous sort tranquillement du long chenal
abrité de l’Aber Wrac'h. Nos voiles prendront la suite avec deux
bords de près pour pouvoir déborder dans une houle de trois bon
mètres le phare de Corn Carhai, et de filer vers le chenal du Four et
son grand phare du même nom. La houle disparaît subitement avec le
vent à l’entrée du chenal, on fait un essai de spi avec le léger
vent de travers. Il ne nous portera pas jusqu’à la pointe de St
Mathieu, nous serons obliger de finir la route avec la motorisation
pour le déjeuner à l’Anse de Pen-Hir derrière les tas de pois
que l’on se fera un plaisir de franchir pour la première fois
pour certains .
Etape de l'Aber Wrac'h à La ville de Audierne, Juin 2015.
Phare du Four subissant la mer agitée dû au coup de vent de la veille, Juin 2015
Phare du Four subissant la mer agitée dû au coup de vent de la veille, Juin 2015
Le passage étroit entre les tas de Pois, juin 2015.
Après ce déjeuner au soleil au pied
des falaises, nous prenons la même route que les autres plaisanciers
en attente de la renverse pour pouvoir franchir le Raz de Sein à 10
milles de là.
Mouillage de L'anse de Pen Hir, juin 2015.
Le Raz est franchi à 18h00 à
l’étale, on se fait plaisir avec les vents de nord Ouest qui se sont
très bien rétablis depuis le début de l’après midi.
Nous nous présentons à Audierne à
19h45. L’horaire de marée nous donne encore la possibilité de
remonter le chenal jusqu’au port en ville. Les trois alignements
sont bien respectés pas simple avec la houle qui nous pousse
rapidement dans le chenal étroitement balisé.
Chenal et les alignements à bien suivre du port de Audierne, juin 2015.
La fin de soirée se passera autour
d’une bière prise en ville dans le bar du port, ou l’on trouve
une ambiance sympathique, avec un patron enthousiaste au heure
tardive. Belle journée bien rempli.
Port de Audierne, juin 2015.
Port de Audierne, juin 2015.
Jeudi 4 juin.
Ce matin, on ne subit plus les
horaires de marée comme cela peut-être le cas en Manche. L’
appareillage est donc pour huit heures, il fait beau. Fini les
fortes houles la mer désordonnée de la Manche. Place au près
confortable avec le vent d’Est qui nous portera à la pointe de
Penmarch sous trois bords de près. Le reste de la route vers l’île
de St-Nicolas dans l’archipel de Glenan se fera avec du gasoil,
plus de vent.
Nous prendrons le mouillage au nord de
la chambre et de l’île de Bananec. Les couleurs du soir sont
superbes comme souvent dans l’archipel. Nous passerond un agréable
moment en terrasse du bar avec la rencontre de Brigitte (la poule,
mascotte de l’île de St Nicolas) et d’un jeune équipage de
Moëlan sur Mer en croisière pour le week-end principalement pour
faire des parties de pêche.
Brigitte rencontrer au Glénan, juin 2015.
Archipel de glénan, juin 2015.
Archipel de glénan, juin 2015.
Archipel de glénan, juin 2015.
Archipel de glénan, juin 2015.
Archipel de glénan, juin 2015.
Archipel de glénan, juin 2015.
Vendredi 5 juin.
On largue notre boule de mouillage
sous voile, redevance réglée, pour un mouillage à l’Est de
Penfret à Castel Raët. Objectif de ce matin : la pêche aux
araignées.
Après une heure de pêche six araignées se
retrouvent dans les filets, bravo pour Paul le plongeur du jour.
Au mouillage de St-Nicolas à Groix, juin 2015.
Dans la foulée, nous partons vers
l’île de Groix l’objectif est de faire un beau mouillage pour
passer la nuit à l’anse de St-Nicolas. Le vent est portant mais
faible. Nous croiserons toute cette après midi un grand nombre de
régatiers sur leur 6,50 m en mode course.
L’arrivée sur Groix au mouillage est
moin bien que prévu. Une houle rentre dans l’anse le voilier
roule sur son mouillage la conséquence du vent bien établi ce
soir. En fin de soirée après le dîner avec les araignées et une
mayonnaise maison parfaite les choses se calment, nous passerons
finalement une bonne nuit.
Au mouillage de St-Nicolas à Groix, juin 2015.
Samedi 6 juin 2015.
Cette dernière journée de navigation
qui nous ramène vers Vannes sera une très belle journée
ensoleillée. La navigation sous spi un peu molle jusqu’à 10h30 puis
le vent établi de sud Ouest nous pousse rapidement à 5- 6 nœuds
puis à 6 -7 nœuds après le passage de la Teignouse et un empannage
du spi et de la grand voile parfaitement orchestré par tout
l’équipage. Nous traversons ainsi rapidement toute la baie de Quiberon et
affalons notre spi à l ‘entrée du Golfe pour remonter plus
calmement à Vannes car nous sommes en avance sur la marée pour
pouvoir accéder à notre mouillage au port à Conleau.
Vieux gréement entre Groix et la pointe de Quiberon, juin 2015.
Vieux gréement à l'entrée du Golfe du Morbihan, juin 2015.
La croisière a été en permanence
perturbée par les conditions météo. Trois à quatre jours ont pausé
de réel problème, bouleversant systématiquement les plans établis
par tout l’équipage. Le programme de navigation de 400 milles effectué a été
forcément très formateur dans ces conditions, avec énormément de
paramètre à prendre en compte. La prise en compte permanente des courants fût primordiale pour les étapes effectuées sur les côtes nord de Bretagne. Les conditions de mer n'ont pas
toujours été simple, mais nous avons toujours sû passer entre les coups
de vent annoncés. Les escales nombreuses ont été pleines de bonne
surprise.
Scène de vie, mai 2015. |
Scène de vie, mai 2015. |
Scène de vie, mai 2015. |
Paul, juin 2015 |
Jean-François, juin 215. |
Il en restera un très bon souvenir
pour tous.