mardi 16 juin 2015

Croisière de deux semaines autour de la Bretagne.

 

Croisière de deux semaines autour de la Bretagne, du samedi 23 mai au samedi 06 juin 2015 .


Faire un clique sur les images pour leurs agrandissement.


      Cette croisière de deux semaines a pour destination les côtes Est de l’Irlande, ou la côte de l’île de Wight au sud de l’Angleterre. Il n’en sera rien pour des raisons de météo capricieuses.

     Nous ferons presque un tour de Bretagne. Les navigations y seront techniques et enrichissantes, marqué par la fraîcheur de la Manche, ses côtes agitées, et turbulentes.



Samedi 23 et dimanche 24 mai.

       Au départ de Vannes ce matin nous partons à quatre, avec Alain, Paul et Jean-François. Nous monterons sur Camaret dans la baie de Brest en deux jours, avec seulement un déjeuner au mouillage d’attente de St-Evette à Audierne dans l’attente de la renverse pour pouvoir passer le Raz de Sein.       
      Grâce à la navigation de nuit entre Vannes et Audierne, nous nous offrons la possibilité technique en rapport au temps dont nous disposons pour notre croisière de continuer notre périple vers les deux destinations qui sont les côtes Est de l’Irlande, ou la côte de l’île de Wight au sud de l’Angleterre.
 
Couché de soleil, en route vers Penmarc'h, mai 2015.  
Le phare de la Vieille au Raz de Sein, mai 2015.
 
Pêcheurs de bar au Raz de Sein, mai 2015.
 
La vieille et la Plate du Raz de Sein, mai 2015.
 
      Malheureusement pour nos projets, le vent reste nord Ouest, exactement les prévisions émises le jour du départ de la croisière. On espérait un changement de dernière minute mais qui n’aura jamais lieu. Dans ces conditions, adieu l’Irlande, mais reste les côtes sud de l’Angleterre. Le plan B se met en place...



Lundi 25 mai.


         Une troisième étape au départ de Camaret va nous porter vers le port de l’Aber Wrac'h, rampe de lancement pour traverser la Manche. Cette étape se réalise de manière bien plus efficace que ne l’aurait pensé le skipper sur le papier. Le vent est bien établi situé comme prévu par tous les différents bulletin météo marine au nord Ouest, donc... défavorable jusqu’au phare du Four. Heureusement, le fort courant du chenal du Four sur toute sa longueur fera son œuvre sur les bords de près les rendant très avantageux.

        Sur ce bord de près, nous nous ferons rattraper, doubler et larguer par un Pogo 10,50 (nous avons eu, tout de même, le temps de relever sa longueur) ce voilier avec coque et mat tout carbone nous met « cher, très cher ». Aussi, il m’a été réclamé pour la saison prochaine le même voilier de croisière. Je partage cet avis, seulement, il va falloir faire un appel aux dons...

Route de Camaret vers l'Aber Wrac'h, mai 2015.
Voilure étonnante croisée sur la Route de Camaret vers l'Aber Wrac'h, mai 2015.
 
Cardinal Est, "Du petit pot de Beurre", dans le chenal de l'Aber Wrac'h, mai 2015.

Dans le chenal de l'Aber Wrac'h, mai 2015.
 
       A l’Aber Wrac'h, deux autres difficultés se profile pour notre plan B. Ce plan B qui a pour destination L’île de whigt :
 
      La première, est la plus contraignante. L’arrivée de plusieurs dépressions prévue en début de semaine prochaine qui vont donner des vents soutenus de sud, sud ouest, rendant impossible de faire le chemin retour avant le mercredi de la semaine suivante. Cela nous laissant par conséquent pas de marge pour un retour prévu sur Vannes dans nos délais et nos dispositions.
     La seconde difficulté sont les vents très faible et toujours mal placés pour pouvoir faire les 130 milles nautique prévus vers le sud de l’Angleterre. Il semble évident que dans ces conditions de très longues heures de moteur nous attendent.



       La décision collégiale est prise de renoncer au plan B pour se tourner vers le plan C continuer vers L’Est dans l’idée cette fois de pouvoir aller vers les îles des Anglos Normande Jersey et Guernesey.


Mardi 26 mai.

        L’étape du jour, nous portera vers l’Île de Batz. Le départ est matinal 7h30 car on subit les horaires de marée. Nous partons avec le flot, et évoluons avec les courants dans le bon sens pour pouvoir faire route. Un vent de nord nous oblige à faire tourner notre moteur pour se dégager de la pointe de l’Aber Wrac'h. Nous prendrons le passage de la Malouine agité et étroit, très entouré de cailloux mais beaucoup plus court pour nous. Il faut être sûr de son moteur dans ces coins là. La houle est bien établi de deux mètres, elle nous poussera ensuite avec le vent de travers. Notre arrivée se fera avec le  même horaire que la renverse à l’île de Batz. Le soleil se présente, reste encore un peu de fraîcheur. Déjeuner au mouillage à l’entrée du port d’échouage. Visite complète de l’île, une agréable découverte pour certains d’entre nous. La nuit sera calme sur notre pioche.


La nord de Basse Plate signale l'entrée du chenal de l'Île de Batz, mai 2015
 
En trace rouge, le chenal de l'ïle de Batz, mai 2015

Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.

Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.
 
 
Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.
 
 
Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015. 
 

Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.
 
Île de Batz, mai 2015. 

Île de Batz, mai 2015. 

Île de Batz, mai 2015. 
 
 
Île de Batz, mai 2015. 
 
 
Île de Batz, mai 2015.  
 
Île de Batz, mai 2015. 
 
 
Île de Batz, mai 2015. 

Île de Batz, mai 2015. 

L'équipage à Île de Batz, mai 2015. 
 
Île de Batz, mai 2015. 
 

Île de Batz, mai 2015. 
 

Île de Batz, mai 2015. 

Île de Batz, mai 2015. 
 
Île de Batz, mai 2015. 

Île de Batz, mai 2015. 



Île de Batz, mai 2015. 


Mercredi 27 mai.

         Départ de l’île de Batz à 8h00. Pas de vent, un essai sous spi avortera, le volvo Penta nous traînera jusqu’au très joli port de Trégastel. L’eau est transparente entouré de cailloux polis par le temps, cela fait penser à un décor de film. Le soleil est présent, le déjeuner dans le cockpit est luxueux difficile de trouver plus belle térrasse.


Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.


Dans le chenal de l'île de Batz, mai 2015.


En rouge, la route de l'île de Batz à Trégastel avec les sept îles plus au nord et Ploumanch plus à l'Est, mai 2015.

Mouillage pour déjeuner, à Trégastel,mai 2015. 
 
Mouillage pour déjeuner, à Trégastel,mai 2015.

Mouillage, à Trégastel,mai 2015.

Mouillage, à Trégastel,mai 2015.

      En milieu d ‘après midi le vent est revenu, bien placé au nord Ouest, la décision est prise, on navigue vers les sept îles en face au nord. Les décors offerts sont magnifiques, sauvages...

 L'île aux moines, les sept îles, mai 2015 

 L'île aux moines, les sept îles, mai 2015 

Île Bono avec tous ses oiseaux, les sept îles, mai 2015.

     Pour la nuit, ce sera un autre décor de cinéma. Le port de Ploumanach. Le superbe chenal d’accès pourrait faire penser qu’il à été fait spécialement pour impressionner le visiteur de sa beauté. Ce chenal avec son port est incontournable.

Chenal de Ploumanach,mai 2015.

Chenal de Ploumanach,mai 2015.
 Chenal de Ploumanach,mai 2015.
Chenal de Ploumanach,mai 2015.

Chenal de Ploumanach,mai 2015.

 L'île aux moines des sept îles, mai 2015 
 
Chenal de Ploumanach,mai 2015.

Jeudi 28 mai.

     Départ matinal sous un léger crachin, on lâche les deux bouées de mouillage avant et arrière à 6h00.

     Le port de Ploumanach a un seuil de porte naturel. Il permet de garder le port à pleine eau à          n' importe quelle heure de marée. On doit profiter du flot de la mi marée pour filer cette fois vers l’île de Bréhat. En Manche plus que ailleurs les horaires de marée vous imposent les heures de départ et de navigation.

     Le vent est bien établi à 15 nœuds au portant. Trop de vent pour le spi, trop de houle pour espérer mettre les voiles en ciseaux et risquer un empannage souvent fâcheux pour le matériel. Nous naviguerons sous génois seul, plus confortable et parfaitement sécuritaire dans ces conditions.          L' allure est rapide et toute la toile sera remi en place une fois passé les hauts de Bréhat lorsqu’il est possible pour nous de faire la route sud vers l’île de Bréhat.

     Nous prendrons le chenal à l’ Est de l’île avec un courant de marée digne du Golfe du Morbihan, pour arriver au mouillage de « la chambre » à 12h30, désert de plaisancier à cette saison. Il faut savoir, qu’il est quasiment impossible de pouvoir en pleine saison, espérer mouiller à cette endroit par le manque de place. De plus, il est strictement interdit de mouiller avec la pioche dans cet écrin parfaitement abrité des éléments.

La trace rouge pour l'arrivée à l'île de Bréhat, mai 2015.


    Le reste de notre demi journée sera consacrer à profiter du soleil présent uniquement sur Bréhat. Autour de l île le ciel reste étrangement gris. Bréhat est réellement protégé comme on l’entend souvent des nuages.

Vue du voilier au mouillage dans la Chambre à l'île de Bréhat, mai 2015.


l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.

 l'île de Bréhat, mai 2015.
 
l'île de Bréhat, mai 2015.
 
l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.
 
l'île de Bréhat, mai 2015.
 
l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.

l'île de Bréhat, mai 2015.
 
l'île de Bréhat, mai 2015.
 
l'île de Bréhat, mai 2015.
 
l'île de Bréhat, mai 2015.
 
l'île de Bréhat, mai 2015.

     La visite de toute l’île à pied est magnifique par sa verdure, par ses anses qui découvrent avec la marée, par ses plages aux eaux transparentes, et ses maisons bourgeoises de caractère.



Vendredi 29 mai.

     Aujourd’hui, nous devions faire route vers les îles des Anglos Normande, une quarantaine de milles à effectuer.

Impossible!!!

     La météo annonce du vent établi à partir de 13h00 à trente noeuds. Le chapelet de dépression commence son œuvre. Nos projets vers les îles des Anglos Normande tombent à l’eau, on passe au plan D. (heureusement il reste encore beaucoup de lettres dans l’alphabet).

     Nous partons de bonne heure ce matin en lâchant les amarres à 6h00. Le courant de marée est très fort sur Bréhat, il faut obligatoirement profiter du jusant pour sortir de l’archipel. Nous repartirons de Bréhat par l'autre chenal que celui de notre arrivée hier midi. Le chenal Ouest nous permettra ainsi de faire le tour complet de l'île. Le vent d’Ouest établi à 20 nœuds et le courant nous profitent pour passer les hauts de Bréhat, ensuite ce sera du près serré. Comme prévu, la mer est très forte, désordonnée, le voilier tape dur entre les vagues, le vent monte, on prendra des claques établis à 31 nœuds. Comme prévu par nos soins avant le départ de ce matin, on se réfugie dans la rivière de Tréguier pour 12h30. Impossible aujourd’hui de faire plus de route malgré la bonne volonté de l’équipage. La remontée de la rivière se fera au moteur, sous un ciel gris, un vent qui siffle dans les arbres et les premières grosses pluie à l’arrivée au port de plaisance. L’endroit est bucolique et surtout bien abrité.

La trace en rouge est la route de sortie de l'archipel de l'île de Bréhat, mai 2015.

Dans le chenal au petit matin de l'île de Bréhat, mai 2015.

Dans le chenal au petit matin de l'île de Bréhat, mai 2015
 
Chenal l'île de Bréhat, mai 2015.

Dans le chenal au petit matin de l'île de Bréhat, mai 2015
 
Dans le chenal au petit matin de l'île de Bréhat, mai 2015
 
En route vers la rivière de Tréguier, mai 2015.
 
En route vers la rivière de Tréguier, mai 2015.

Le phare de la Corne, rivière de Tréguier, mai 2015.

Port de plaisance de Tréguier, mai 2015.
 
 
 la rivière de Tréguier, mai 2015.
Samedi 30 mai.

      Cette journée est une journée de transition météo entre deux coups de vent. Celui de la veille, et celui de demain dimanche, qui nous obligera à rester au port pour rester à l’abri. Le départ est sonné à 6h00 ,cela est devenu une habitude avec les horaires de marée, nous fait profiter du jusant pour descendre la rivière Tréguier longue de 5 milles nautiques. A la sortie, la mer reste agitée, cela est la conséquence du coup de vent de la veille. Nous subirons cette mer désagréable jusqu’à la hauteur de Pérros Guerec. On appuie sur le moteur et le courant de jusant pour faire de la route. La suite, entre Pérros Guerec et le port de plaisance de Roscoff un long fleuve tranquille sans vent dans les voiles. Sieste pour certain soleil pour les autres. Nous croiserons dans la baie de Morlaix à notre arrivée des régatiers à 2 nœuds, peaufinant leurs réglages.
Roscoff, mai 2015.
 

Roscoff, mai 2015.

Roscoff, mai 2015.
 
 
Roscoff, mai 2015.

     Les installations du port de Roscoff sont neuves et très agréables. Le port vient d’ouvrir il a seulement deux ans. Nous retrouverons, nombre de plaisancier venant se mettre à couvert. Certains (ceux qui on le plus de temps) nous dirons qu’il repartirons seulement mercredi après les dépressions météo annoncés.
Port de plaisance de Roscoff, mai 2015.

Port de plaisance de Roscoff, mai 2015.



Dimanche 31 mai.

      Sale temps aujourd’hui. Ce n’est pas une surprise, les voilier sont tous bloqués au port. Nous profiterons de l’après midi entre deux averses pour marcher et aller à St-Paul de Léon. Belle marche qui nous fait découvrir les environs et la côte.

En balade vers St-Paul de Léon, mai 2015 

St-Paul de Léon, mai 2015.


Lundi 1er juin.

      Nous souhaitons nous positionner à l’Aber Wrac'h pour entamer notre retour en fin de semaine à notre port d’attache. Demain mardi un autre fort coup de vent est annoncé.

     Ce n’est pas simple, si le vent de ce matin annoncé est modéré il doit rapidement remonter à 27 - 30 nœuds à partir de 14h00. L’autre difficulté, est qu’il est placé sud ouest, et donc sur notre route.

     La décision de l’équipage est prise de partir au levé du jour avec le jusant comme allier précieux Nous passons le chenal de l’île de Batz visité plus tôt dans la croisière. La route se fait en s‘appuyant du moteur et des voiles. Les vitesses sont rapides , la mer est agitée. Nous arriverons à l’Abert Wrac'h pour 12h30 le vent est déjà établi à vingt cinq nœuds .

     Nous prendrons par sécurité « le grand chenal » pour accéder au port, nous obligeant à un détour. On ne connaît pas l’état de la mer dans l’étroit chenal de la Malouine cela est plus raisonnable. Les drisses sifflent au port, les embarcation des écoles de voile pourtant sous toilés se retournent à la surprise de leur mono du bord. Il ne fallait pas traîner pour se mettre à couvert.



Mardi 2 juin.

      Dans l’attente de pouvoir refaire route demain, aujourd’hui est une journée de repos. Balade pour les uns, lecture pour les autres, et petit bricolage pour le bateau. Il pleut, le vent souffle très fort, on a du mal à penser que l’on pourra faire route demain en bateau... comme prévu.



Mercredi 3 juin.

        La météo, ne se trompe pas, le vent est bien retombé, il est devenu maniable. Nous partirons à nos heures habituels 6h00 et comme d’habitude toujours avec le jusant. Le volvo Penta du voilier, nous sort tranquillement du long chenal abrité de l’Aber Wrac'h. Nos voiles prendront la suite avec deux bords de près pour pouvoir déborder dans une houle de trois bon mètres le phare de Corn Carhai, et de filer vers le chenal du Four et son grand phare du même nom. La houle disparaît subitement avec le vent à l’entrée du chenal, on fait un essai de spi avec le léger vent de travers. Il ne nous portera pas jusqu’à la pointe de St Mathieu, nous serons obliger de finir la route avec la motorisation pour le déjeuner à l’Anse de Pen-Hir derrière les tas de pois que l’on se fera un plaisir de franchir pour la première fois pour certains .

Etape de l'Aber Wrac'h à La ville de Audierne, Juin 2015.

Phare du Four subissant la mer agitée dû au coup de vent de la veille, Juin 2015 

  Phare du Four subissant la mer agitée dû au coup de vent de la veille, Juin 2015 
 
Le passage étroit entre les tas de Pois, juin 2015.
 
 

       Après ce déjeuner au soleil au pied des falaises, nous prenons la même route que les autres plaisanciers en attente de la renverse pour pouvoir franchir le Raz de Sein à 10 milles de là.

Mouillage de L'anse de Pen Hir, juin 2015.
 
        Le Raz est franchi à 18h00 à l’étale, on se fait plaisir avec les vents de nord Ouest qui se sont très bien rétablis depuis le début de l’après midi.

       Nous nous présentons à Audierne à 19h45. L’horaire de marée nous donne encore la possibilité de remonter le chenal jusqu’au port en ville. Les trois alignements sont bien respectés pas simple avec la houle qui nous pousse rapidement dans le chenal étroitement balisé.

Chenal et les alignements à bien suivre du port de Audierne, juin 2015.

       La fin de soirée se passera autour d’une bière prise en ville dans le bar du port, ou l’on trouve une ambiance sympathique, avec un patron enthousiaste au heure tardive. Belle journée bien rempli.

Port de Audierne, juin 2015.
 
Port de Audierne, juin 2015.
 
Port de Audierne, juin 2015.
 
 
Jeudi 4 juin.

       Ce matin, on ne subit plus les horaires de marée comme cela peut-être le cas en Manche.           L’ appareillage est donc pour huit heures, il fait beau. Fini les fortes houles la mer désordonnée de la Manche. Place au près confortable avec le vent d’Est qui nous portera à la pointe de Penmarch sous trois bords de près. Le reste de la route vers l’île de St-Nicolas dans l’archipel de Glenan se fera avec du gasoil, plus de vent.

     Nous prendrons le mouillage au nord de la chambre et de l’île de Bananec. Les couleurs du soir sont superbes comme souvent dans l’archipel. Nous passerond un agréable moment en terrasse du bar avec la rencontre de Brigitte (la poule, mascotte de l’île de St Nicolas) et d’un jeune équipage de Moëlan sur Mer en croisière pour le week-end principalement pour faire des parties de pêche.

Brigitte rencontrer au Glénan, juin 2015.

 Archipel de glénan, juin 2015.
 
 Archipel de glénan, juin 2015.
 
 Archipel de glénan, juin 2015.
 
 Archipel de glénan, juin 2015.

 Archipel de glénan, juin 2015.
 
Archipel de glénan, juin 2015.
 
Vendredi 5 juin.

        On largue notre boule de mouillage sous voile, redevance réglée, pour un mouillage à l’Est de Penfret à Castel Raët. Objectif de ce matin : la pêche aux araignées.

     Après une heure de pêche six araignées se retrouvent dans les filets, bravo pour Paul le plongeur du jour.
Au mouillage de St-Nicolas à Groix, juin 2015.

     Dans la foulée, nous partons vers l’île de Groix l’objectif est de faire un beau mouillage pour passer la nuit à l’anse de St-Nicolas. Le vent est portant mais faible. Nous croiserons toute cette après midi un grand nombre de régatiers sur leur 6,50 m en mode course.

     L’arrivée sur Groix au mouillage est moin bien que prévu. Une houle rentre dans l’anse le voilier roule sur son mouillage la conséquence du vent bien établi ce soir. En fin de soirée après le dîner avec les araignées et une mayonnaise maison parfaite les choses se calment, nous passerons finalement une bonne nuit.
Au mouillage de St-Nicolas à Groix, juin 2015.


Samedi 6 juin 2015.

      Cette dernière journée de navigation qui nous ramène vers Vannes sera une très belle journée ensoleillée. La navigation sous spi un peu molle jusqu’à 10h30 puis le vent établi de sud Ouest nous pousse rapidement à 5- 6 nœuds puis à 6 -7 nœuds après le passage de la Teignouse et un empannage du spi et de la grand voile parfaitement orchestré par tout l’équipage. Nous traversons ainsi rapidement toute la baie de Quiberon et affalons notre spi à l ‘entrée du Golfe pour remonter plus calmement à Vannes car nous sommes en avance sur la marée pour pouvoir accéder à notre mouillage au port à Conleau.

Vieux gréement entre Groix et la pointe de Quiberon, juin 2015.

Vieux gréement à l'entrée du Golfe du Morbihan, juin 2015.

 
Le Mot de la fin:
       La croisière a été en permanence perturbée par les conditions météo. Trois à quatre jours ont pausé de réel problème, bouleversant systématiquement les plans établis par tout l’équipage. Le programme de navigation de 400 milles effectué a été forcément très formateur dans ces conditions, avec énormément de paramètre à prendre en compte. La prise en compte permanente des courants fût primordiale pour les étapes effectuées sur les côtes nord de Bretagne.  Les conditions de mer n'ont pas toujours été simple, mais nous avons toujours sû passer entre les coups de vent annoncés. Les escales nombreuses ont été pleines de bonne surprise. 


Scène de vie, mai 2015. 
Scène de vie, mai 2015. 

 
Scène de vie, mai 2015.
Scène de vie, mai 2015.
 
 
Scène de vie, mai 2015.

Scène de vie, mai 2015.

 
Alain ,juin 2015


Lionel, mai 2015.


   Paul, juin 2015 
 
Jean-François, juin 215


 
 

Il en restera un très bon souvenir pour tous.